Comment économiser de l’énergie sur un chantier ?

Aujourd’hui, quand les médias évoquent la transition énergétique dans les entreprises, tout le monde imagine des moyens mis en oeuvre dans les bureaux ou la diminution des transports.

Mais, il est possible d’aller plus loin. Ainsi, sur un chantier, il est très facile de réduire sa consommation énergétique en changeant quelques habitudes et équipements.

Découvrons-le ensemble.

Adapter les horaires de travail

C’est un moyen simple et efficace : modifier le rythme de travail pour suivre la présence du soleil. Selon l’époque de l’année, l’heure de début et de fin de chantier peut être modifiée. De même, si la convention collective le permet, il peut être envisager de moduler le temps de travail hebdomadaire par rapport à la saison.

En faisant ainsi, le besoin d’apporter de la luminosité extérieure est diminuée et moins d’énergie est consommée. D’un point de vue de la santé, c’est également une excellente décision car les risques d’accident du travail augmentent quand la luminosité est réduite.

Utiliser du matériel adéquat

Le choix du matériel est un autre critère décisif. Ce conseil regroupe en réalité plusieurs choses.

Tout d’abord, cela concerne le matériel utilisé par les ouvriers. Une vieille machine de chantier consommera plus d’énergie qu’une plus récente. De même, certains matériels électriques peuvent être remplacés par d’autres manuels. Par exemple, au lieu de porter une charge légère avec une grue, l’utilisation d’un palan manuel est souvent suffisante.

Les choix doivent aussi se répercuter sur les locaux du chantier. Les cabanes de chantier anciennes ou bas-de-gamme sont des gouffres énergétiques. Il faut souvent consommer une énergie folle en hiver pour assurer un peu de chaleur aux salariés qui travaillent dedans, tandis qu’en été, elles se transforment en fours et requièrent des ventilateurs en permanence… Investir dans de bons locaux est économique sur le long terme et améliore le bien-être des équipes.

De petits équipements peuvent également faire des merveilles comme les transmetteurs de température d’Enless Wireless. Adaptés aux conditions extérieures et aux températures extrêmes, ils sont d’une grande aide pour détecter les appareils énergivores, les entrées d’air non maîtrisées…

Optimiser le travail

L’optimisation du travail est souvent une expression avec une connotation négative pour les ouvriers. Ils s’imaginent toujours une standardisation des missions ou  la recherche à tout prix d’une rentabilité excessive au profit de leur confort. Or, comme le montrent les besoins environnementaux, cette quête de l’optimisation a parfois des impacts positifs.

Ainsi, certaines missions peuvent être choisies selon la météo. En temps chaud, il vaut mieux éviter de couler du béton pour limiter l’arrosage nécessaire.

De même, il est plus efficace de regrouper les tâches. Plutôt que de venir bétonner le chantier en deux fois, il est préférable de ne le faire qu’une fois. Avec la grue, son utilisation doit être faite avec l’optique de maximiser chaque charge pour réduire le nombre de fois où elle fonctionne.

Tous ces changements peuvent être contraires aux habitudes des ouvriers, mais sont bénéfiques. Ils réduisent souvent leurs efforts et le temps de travail.

Penser à l’eau !

Sur un chantier, la consommation électrique est importante, mais l’eau l’est tout autant. De nombreuses solutions peuvent être envisagées pour diminuer sa consommation.

Citons notamment les tuyaux permettant de régler le débit facilement, les aménagements qui coupent l’eau automatiquement, la récupération des eaux de pluie…