Lorsque vous avez besoin d’un véhicule pour vos déplacements, votre bourse ne vous permet pas toujours d’en acheter un immédiatement. Vous pouvez alors recourir à l’autopartage, un système économique et bon pour l’environnement.
C’est un système à travers lequel vous pouvez utiliser un même véhicule selon une périodicité voulue et ne payer que pour le temps d’utilisation. Pour en apprendre davantage sur ce concept, ses avantages et les conditions de sa mise en application, consultez la suite de cet article.
Définition de l’autopartage
L’autopartage ou la voiture en libre-service est la traduction française de l’expression anglaise « car sharing ». Le concept est né depuis les années 1950, mais il n’a connu une véritable ampleur qu’après le deuxième millénaire. Dans ce système, il n’est pas question de laisser un véhicule stationner dans un garage pour s’en servir seulement une ou deux fois par mois. Pendant le temps où il n’est pas utilisé par un client, il est forcément sollicité par une autre personne engagée dans le système.
Les véhicules sont généralement mis à disposition par les sociétés, les agences spécialisées, les associations, les coopératives et même des groupes de personnes. Dans ce cas, on parle de services organisés d’autopartage. Parallèlement, le système peut aussi s’organiser uniquement entre particuliers : c’est l’autopartage dans la sphère privée.
Dans l’un ou l’autre des cas, il faut simplement retenir que l’autopartage est un système de mobilité partagée. Il permet l’accès à un véhicule pour tout utilisateur bien que celui-ci ne l’ait pas acquis. Le bien n’est donc pas sa propriété individuelle.
Avantages de l’autopartage
L’autopartage présente de nombreux avantages. Le premier bénéfice est financier. Sans être une location de voitures, le système s’y apparente avec des réductions conséquentes sur le coût. Vous convenez bien que l’achat d’une voiture, même d’occasion, est beaucoup plus onéreux qu’une utilisation dans le système d’autopartage. Il n’y a pas de risque d’investissement nul puisque la facturation est faite exactement en considération du temps d’utilisation.
Au-delà du coût d’achat qui est mutualisé dans ce système, les efforts de l’entretien du véhicule le sont également. Il en est de même pour les tracasseries liées à la recherche de place de stationnement. Le système fait aussi appel à la solidarité entre les acteurs qui travaillent à une coopérative de moyens.
L’autopartage est également un système écologique. En effet, il favorise l’utilisation peu fréquente de voitures. Plutôt que d’en avoir une que vous utilisez même pour aller chercher le pain, vous en louez une pour de grands trajets. Si tout le monde faisait de l’autopartage, il y aurait toujours moins de voitures sur les routes.
Comme nous l’avons déjà dit, l’autopartage est un système économique. Or, les personnes qui ont peu d’argent achètent souvent d’anciennes voitures particulièrement polluantes. Avec l’autopartage, ils peuvent conduire quelques fois par an un véhicule moins polluant sans se ruiner.
Mise en application de l’autopartage
L’autopartage s’applique de diverses manières. Celle qui est la plus répandue est l’autopartage en boucle. Les utilisateurs viennent chercher le véhicule à un point de stationnement fixe et ils le déposent encore au même endroit dès qu’ils finissent de l’utiliser. Pour l’effectivité du service, il doit au préalable faire une réservation d’au moins une heure tout en précisant le type de véhicule recherché et le lieu où il souhaite le récupérer.
Tout ceci peut se faire par téléphone, par SMS ou par message mail. Une fois que ces détails sont réglés, le client peut entrer en possession du véhicule soit par carte d’accès électronique soit par le biais d’une armoire à clés. Celle-ci s’ouvre avec un mot de passe dans le parking. Les structures comme Mobilycar, Autonomik ou Bemobi proposent ce type de services. Pour l’autopartage entre particuliers, les négociations se font selon la convenance des deux parties.